Start’in Sorbonne dévoile son identité

Start'in Sorbonne
8 min readJan 12, 2020

En ce début d’année 2020, l’association Start’in Sorbonne est fière de présenter son identité, ses valeurs et son organisation à ses lecteurs. Depuis sa fondation en novembre 2015, Start’in Sorbonne a beaucoup évolué de par sa structure et les présidents qui se sont succédé à sa tête. Depuis la rentrée dernière en septembre 2019, un nouveau Président avec une nouvelle équipe a pris les commandes. Aujourd’hui nous allons vous dévoiler la vision de l’entrepreneuriat que nous entendons promouvoir.

Ambition, audace, résilience, telles sont nos valeurs. Ces trois valeurs constituent pour nous l’essence même de l’association, comme en quelque sorte nos mantras ou, si on osait la comparaison nos trois accords toltèques. Pourquoi avoir pris spécialement ces trois valeurs et quel sens leur accordons-nous ? Quel est notre mode de fonctionnement ? Tel est l’objet de cet article.

Oser agir avec ambition

D’aucun s’accordera à dire que l’ambition est une valeur essentielle pour réussir dans l’entrepreneuriat (et pas seulement dans ce domaine nous sommes d’accord !) pourtant, elle peut souffrir d’une mauvaise réputation, susciter des crispations, représenter pour certains l’image d’un homme ou d’une femme aux dents longues prêt à tout pour réussir en écrasant tout sur son passage. Mais derrière ce mot, nous voulons plutôt évoquer : celui qui n’a pas peur de voir grand, celui qui ne craint pas d’exprimer son plein potentiel, celui qui ne redoute pas de transformer ses rêves en réalité ! Pour nous, l’ambition c’est être capable de faire les efforts nécessaires pour voir ses objectifs se réaliser, c’est avoir la capacité de prendre sa vie en main avec dynamisme, responsabilité et optimisme ! [1]

Mais c’est surtout d’abord, croire en nous-même, être convaincu que c’est possible, en définitive oser voir les choses en grand. Ainsi dans son ouvrage La Magie de voir grand David Schwartz nous rapporte l’histoire d’un salarié (Jean-luc), qui gagne jusqu’à cinq fois le salaire de ses collègues. Qu’est-ce qui peut bien justifier cet écart ? Est-ce une différence d’intelligence au dessus de la moyenne ? Est-ce une apparence physique plus avantageuse ? Non. L’auteur affirme que ce n’est pas même un travail cinq fois plus acharné qui crée cette disparité. La seule chose qui distinguait Jean-Luc de ses collègues, tenez-vous bien, était qu’il concevait les choses de manière plus ample. Autrement dit, ses objectifs et ses attentes étant plus élevés que les autres, mécaniquement, ses résultats suivaient la même trajectoire. Il avait un certain “mindset” que les autres n’avaient pas. Sa vision était plus large, plus vaste. Il convient néanmoins d’affirmer que, bien souvent, un haut degré d’ambition va de pair avec un haut niveau d’effort et de travail. Si on mentionne le cas d’Elon Musk, nous voyons tout de suite à quoi nous faisons référence… Bien-sûr, sans forcément nous mettre à travailler cent heures par semaine, il s’agit de fournir les efforts nécessaires pour transformer nos buts en réalité. Ainsi, vous l’aurez compris, l’ambition est une valeur éminente pour nous, au sens où elle incarne cette volonté d’exprimer notre plein potentiel en relevant nos propres exigences.

De l’audace pour transcender notre environnement

Souvent ancré dans notre zone de confort au quotidien, l’audace s’avère être un excellent remède pour réussir dans l’entrepreneuriat. L’audace représente pour nous un “mouvement de l’âme qui porte à des actions hors du commun, au mépris des obstacles et des dangers” telle qu’elle est définie dans le Littré. Sans nécessairement nous prendre désormais pour Superman, l’idée est d’entreprendre des actions que nous n’avons pas l’habitude de faire, qui peuvent nous sembler inconfortable mais qui pourtant, nous rapprochent de nos objectifs ou de la meilleure version de nous-même que nous voulons atteindre. Mais cela peut aussi être lancer un produit original ou une idée que nous pensons irréalisable mais qui nous tient réellement à cœur, en ayant soin bien-sûr de l’approfondir et de l’affiner.

De plus, l’audace traduit, sinon toujours, souvent une désobéissance à des règles. En effet, comme le rapporte Jean Cocteau “Rien d’audacieux n’existe sans la désobéissance à des règles”. Ici encore, sans forcément commettre une infraction au code pénal, (ne grillez pas le feu rouge !), l’idée est de dépasser les limitations ou conventions implicites à laquelle la société ou notre perception de la société peut nous astreindre ; car cela semble inconcevable d’être un libre-penseur, de faire quelque chose de vraiment original si nous rentrons dans un moule et faisons comme tout le monde. D’ailleurs, selon le philosophe Arthur Schopenhauer, toute idée ou vérité que l’on pourrait qualifier de révolutionnaire passe par trois stades : d’abord ridicule, ensuite dangereuse car elle remettrait en cause le système ou les conventions en places, avant d’être finalement considérée comme évidente… Ainsi, l’audace c’est assumer avec convictions des idées parfois atypiques sans se laisser affecter par le conformisme environnant.

La résilience, un élément primordial pour réussir

Enfin, la dernière valeur qui nous tient à cœur, sans qui les autres sont rendues presque inutiles, c’est la résilience. Cette valeur est sans doute celle qui est la moins répandue mais qui est pourtant si indispensable dans l’entrepreneuriat et dans la vie ! La résilience pour nous, se définit comme “la capacité d’une personne ou d’un groupe à bien se développer, à continuer à se projeter dans l’avenir, en présence d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères”[2]. Ainsi, bien qu’on puisse dire que la persévérance est contenue dans la résilience, en ce sens de poursuivre ses efforts avec détermination pour atteindre ses buts, la résilience peut se distinguer dans le fait qu’elle inclut, en plus de cette capacité à non seulement persévérer mais également de rebondir, celle de s’adapter après un échec ou un obstacle difficile. Ainsi, la résilience serait tel ce judoka qui se sert de la force de son adversaire pour la retourner contre lui et remporter le combat. En outre, la résilience change notre rapport à l’adversité, elle nous invite à nous servir des situations difficiles pour mieux rebondir tout en continuant vers notre objectif. Elle nous appelle à voir dans chaque problème, dans chaque crise, un défi, une occasion de prouver son courage, une chance de s’endurcir et se fortifier.

Cette résilience, davantage ancrée dans la culture américaine que française, s’illustre parfaitement dans l’histoire de Harland David Sanders et sa marque Kentucky Fried Chicken (KFC), marque de commerce qui vaut aujourd’hui, des milliards de dollars. Celle-ci raconte qu’après la fermeture d’un de ses premiers restaurant en 1952, Sanders, a tenté une nouvelle tactique commerciale. Convaincu de la qualité et du potentiel de sa fameuse recette secrète, il se lance dans le franchisage de restaurants de poulet. Pendant près de deux ans à bord de sa vieille voiture, il voyage à travers les quatre coins des États-Unis, visitant des restaurants franchisés potentiels et leur offrant sa recette secrète en échange de quatre centimes sur chaque poulet vendu. Malheureusement, l’aventure s’avère plus compliqué que prévu. Ainsi, à 62 ans, il aurait été voir 1010 restaurants différents pour vendre sa recette de poulet et aurait essuyé, tenez-vous bien ; pas moins de 1009 refus. C’est finalement à sa mille dixième tentative qu’il aurait réussit à vendre sa recette ! Ce qui est important ici, à nos yeux, est la capacité de cet homme à ne pas s’écrouler face à tant de refus et de réponses négatives mais au contraire à toujours apprendre de ses erreurs pour mieux s’adapter aux nouvelles personnes à qui il présentait son projet. En définitive, ce qui est admirable ici, c’est la volonté, la persévérance et la résilience de cet homme de 62 ans. C’est de cet esprit et mentalité dont nous voulons nous réclamer.

La dynamique Start’in Sorbonne

C’est imbibé de ces valeurs que nous construisons et organisons nos événements. Nos événements sont multiples et divers. Nous avons d’abord ce que nous appelons la “Start’in class”, c’est-à-dire une conférence réunissant un public d’une trentaine de personnes environ sur une thématique précise avec un.e entrepreneur.se ; (comme on peut le voir sur la photo ci-dessus où nous accueillions la co-fondatrice d’Anaxago, Caroline Lamaud). Puis, nous avons le “Big one” qui s’apparente aux Start’in class mais dans une dimension beaucoup plus grande avec plus de spectateurs et un intervenant d’une plus grande notoriété. Par ailleurs, nous avons le “Catch’in” qui consiste en une interview d’un entrepreneur pour mieux percevoir et comprendre son parcours et les leçons qu’il a pu en tirer. Nous réalisons également un voyage annuel de quelques jours le plus souvent en janvier pour découvrir un écosystème et renforcer notre cohésion d’équipe. Par exemple l’année dernière, Start’in Sorbonne s’était rendu à Berlin pour découvrir son écosystème. Nous concevons également un procès fictif sur une thématique entrepreneuriale, le but est qu’à travers un prisme ludique et théâtral, nous arrivons à transmettre une notion ou un concept entrepreneurial au public. Cette année par exemple, au mois de mars, nous prévoyons de réaliser le procès de la startup (on espère vous y voir nombreux et nombreuses !).

En plus de ces événements, cette année nous avons introduit deux nouveaux formats, le premier est le podcast, permettant ainsi aux personnes pressées ou multi-tâches d’écouter le contenu dans les transports ou pendant leur jogging par exemple. Ce format a été effectivement lancé avec l’entrepreneur Julien Wouters et son application Rewind, qui est une véritable perle pour les amoureux d’histoire ou les personnes curieuses du passé de leurs environnements. Le deuxième format que nous prévoyons de lancer est l’apéro entrepreneur, pour faire simple, l’idée est similaire à une conférence mais dans un bar avec un public plus restreint favorisant une ambiance plus conviviale et intime.

Derrière chaque événement, toute une équipe

Tous ces projets peuvent se mettre en place grâce à chacun et chacune des membres de l’association. En effet, Start’in Sorbonne c’est une vingtaine de personne divisées en trois pôles auxquels il faut ajouter le bureau, l’organe décisionnaire. Parmi ces pôles, il y a le pôle événementiel dont la mission est d’organiser l’ensemble de nos conférences ou de nos grands événements comme le procès fictif ou le Big one. Ensuite, vient le pôle vidéo dont la tâche est d’organiser et de monter tous les contenus audiovisuels et enfin le pôle communication, qui est chargé de transmettre les informations et de communiquer avec le public sur nos réseaux.

Le mot de la fin

A travers ces quelques lignes, vous avez pu mieux connaître l’association Start’in Sorbonne tant dans ses valeurs, dans ses événements que dans son mode de fonctionnement. Dès lors, nous serons plus que ravis de pouvoir vous accueillir au sein de nos événements et de pouvoir vous rencontrer et échanger avec vous. En attendant, nous espérons que ce premier article introductif quant à l’identité de l’association vous aura plu. Les prochains seront centrés sur thématiques entrepreneuriales plus précises.

Et n’oubliez pas comme le rappelle Zig Ziglar : “C’est votre attitude et non votre aptitude qui déterminera votre altitude” ;)

Johnny Doh

Sources :

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Start'in Sorbonne

Fondée en Novembre 2015, Start’in Sorbonne est une association qui a pour but de promouvoir l’entrepreneuriat auprès des étudiants de l’Université de Paris 1.